A partir de ces données, ils en déduisent l'environnement climatique de l'époque. Ils connaissent ainsi le taux de gaz à effet de serre qu'il y avait dans l'atmosphère et peuvent dire qu'il n'y a jamais eu autant de CO2 depuis au moins quatre cent mille ans. Sans doute même depuis des millions d'années. On peut ainsi remonter le temps et explorer l'histoire naturelle de la planète. De nouvelles carottes sont en cours d'analyse. Cela prend des mois voire des années d'étude.

Je n’ai aucune envie de vivre comme Cro-Magnon

Le défi que constitue le réchauffement de la Terre n’impose pas un retour à l’âge de glace. Au contraire, il ouvre des perspectives dans un développement radicalement opposé au « toujours plus » qui a atteint, dans bien des domaines, les limites du supportable. D’abord, il exige un changement d’habitude dans nos comportements de consommation, de déplacements, dans notre manière de travailler. Mais les modes de vie évoluent sans cesse.La prise de conscience de la fragilité de la planète résultant de l’activité humaine, oblige à inventer, à innover, à construire de nouvelles industries, propres, à développer des énergies renouvelables. Un véhicule 100% propre sera toujours un véhicule. Une ampoule alimentée par l’énergie éolienne ou solaire fera toujours de la lumière. Cette révolution technologique ne sera qu’une révolution de plus. Ne pas la faire serait beaucoup plus risqué.

Idéee reçue n° 1 : Le réchauffement global de la planète
Idée reçue n° 2 : Pour quelques degrés de plus

ORIGINE :Proche et Moyen Orient jusqu'à l'Indus

Blé : Triticum sativum, Poacées

Etymologie du blé : Blé, de l'ancien bas francique (langue germanique), blad, "produit de la terre", ou du gaulois (langue celtique), blato "farine".

Au commencement étaient les blés "vêtus". Des Blés dont la balle adhère fortement au grain, qu'il faut décortiquer. Des blés sauvages. Les hommes et les femmes qui les cueillaient dans le Proche et le Moyen-Orient envisagèrent de les semer et inventèrent ainsi l'agriculture dans cette partie du monde. C'était il y a plus de 10 000 ans. Ces blés progressèrent vers l'ouest dans la besace de paysans colonisateurs et, en passant par le Danube, arrivèrent dans le nord de la France au Vème millénaire avant notre ère.

Puis vient le blé "nu", tendre, celui dont on fera du pain. Son grain peut être utilisé dès qu'il est séparé de la paille par le fléau : un magnifique avenir lui est promis. Produit d'une hybridation spontanée, il est né au Vème millénaire dans les environs de la mer Caspienne et, sa culture progressa rapidement vers l'Est comme vers l'Ouest. Il atteindra la Chine au IIème millénaire.

Martine Jeanguyot & Michelle Séguier-Guis, L'Agenda Voyageur

On n'est quand même pas à quelques degrés près

Un degré, c'est l'augmentation de température qu'a connu le continent européen au XXème siècle. Depuis que les mesures de températures sont systèmatiquement collectées (1860), la hausse est exactement de 0,95 °C. Pour la Terre, elle est en moyenne de O,60 °C. Les effets sont déjà remarquables. Les glaciers reculent ou disparaissent. De manière plus spectaculaire encore, la banquise s'amenuise. Les glaces et la couverture neigeuse ont diminué d'environ 10% ces quarantes dernières années. Le niveau de la mer s'est élevé en moyenne de 15 centimètres, beaucoup dans certains endroits de la planète. Des îles habitées sont en train de sombrer (comme Tuvalu dans le Pacifique), des zones littorales sont menacées. Souvenons nous : il y a environ sept milles ans, le Sahara était une vaste prairie irriguée de rivières. Les températures en Europe étaient alors supérieures  de deux ou trois degrés à celles d'aujourd'hui. Deux ou trois degrés, ça change tout. A l'échelle humaine, ça relève du cataclysme.

Terre Sauvage, n° 213, Février 2006

500 g de farine
1 litre de lait demi-écrémé
4 oeufs
2 cuillères à soupe d'huile
2 pincées de sel

Mettre la farine dans une terrine, creuser un trou et y casser les oeufs. Ajouter l'huile et le sel, et mouiller la pâte avec un peu de lait. Continuer à mélanger en ajoutant peu à peu le lait, jusqu'à obtenir une pâte liquide et sans grumeaux. Il est possible d'ajouter de la bière blonde : 25, 33 ou 50 c..l. Au delà, la consistance de la pâte risque de changer aux dépens du résultat. Etant partisane de la cuisine expérimentale, je ne peux que vous encourager à aller de l'avant, tout en restant prudent. 

Laisser reposer la pâte une à deux heures avant de réaliser les crêpes sur une crépière huilée régulièrement entre chaque cuisson.

 Voir aussi la recette des Crêpes de blé noir, idéales pour les garnitures salées. 

Basilic : Ocimum basilicum, Labiacées

Etymologie du Basilic : Le nom Basilic vient du latin basilicus issu lui même du grec basilikos, "royal". 

Adoré ou vilipendé, doté d'innombrables vertus ou accusé des pires maux, le Basilic ne laisse pas indifférent. En Inde, son pays d'origine, le Basilic est une plante sacrée, associée au culte de Vishnu. On en fait des colliers que portent les fidèles, et des guirlandes qui décorent les offrandes. On le plante aussi autour des temples et des sanctuaires dédiés à ce dieu.

En Occident, plusieurs légendes témoignent également du caractère sacré de la plante. La Vierge Marie fuyant Hérode aurait ainsi dû son salut à un pied de Basilic qui aurait dissimulé aux yeux des soldats un pan de sa robe. La religion musulmane elle aussi célèbre la plante, et Ibn al-'Awwâm, évoquant le Basilic des rivières, nommé huk en arabe, rapporte les paroles du Prophète, qui "aimait cette plante à l'admiration" : "Huk, plante admirable ! Il me semble la voir pousser au paradis.". 

Michelle Jeanguyot & Martine Séguier-Guis, L'agenda voyageur